Mardi 16 avril 2013, Pascal nous raconte son expérience à Bruxelles…

Publié: avril 17, 2013 dans Uncategorized

PHOTO BRIGITTE RETOUT DSC_0209 A notre arrivée à la gare de Brussels midi, les premières impressions se sont portées sur la vie active de la ville et sa population. Selon mon impression, la vie à Bruxelles, ne semble pas si différente de la vie à Paris, et plus particulièrement à Saint-Denis. La population, est diverse et très accueillante, on nous distingue en tant que touriste que par nos habitudes et à l’accent. Ce qui m’a le plus impressionné c’est le décor. Bruxelles, est un véritable terrain de jeu architecturale. Une ville « Lego ». La ville ancienne se mêle à la nouvelle. Buildings et vestiges du moyenne âge cohabitent librement.

Bruxelles est réputé pour être une des capitales de la bande dessinée qui est omniprésente dans l’enceinte de la ville. Elle nous le fait savoir en nous présentant des fresques de personnages d’album de BD les plus connus sur de nombreux bâtiments, ainsi que des sculptures sur les trottoirs et rebords de fontaines. PHOTO BRIGITTE RETOUT DSC_0043

Les bruxellois, tout comme les français, aiment bien manger. Le commerce de proximité reste encore bien développé. Certains commerces et snacks restent ouverts  toute la nuit. Les frites, les gaufres, le chocolat, les saucisses et autres sont à l’honneur, mais il y a quelques plats traditionnels dont on ne peut passer à côté tels que :

– la carbonnade flamande
– le Stoemp aux carottes
– la cocotte de poulet à la bière Chimay bleue
– les moules marinières nature

Le plus souvent, leurs plats sont cuisinés ou accompagnés d’une bonne bière. Paraît-il, il y en aurait plus de 800 variétés. Les plus appréciées sont dites trappistes (les bières fabriquées et produites par les moines) qui ont un goût plus prononcé et qui sont aussi plus alcoolisées.

Dans l’ensemble, c’est une ville plutôt propre et soucieuse de l’environnement car elle respecte le tri sélectif. En revanche, j’ai cru comprendre qu’ils n’utilisent pas de bennes à ordures comme nous. Les poubelles sont simplement mises dans des sacs et déposées dans le coin des trottoirs.

Le plus déroutant lorsque l’on vient à Bruxelles c’est le repérage des lieux et l’utilisation des transports. Il y a systématiquement plusieurs nominations sur une pancarte ou un panneau. En effet, il y a le nom Wallon et sa traduction Flamande.

PHOTO BRIGITTE RETOUT DSC_0780 Du point de vue de l’expérience lors de ce séjour à Bruxelles, j’ai appris beaucoup de choses dans le métier de journaliste. C’est un métier complexe qui demande un contrôle sur tout et une organisation rigoureuse.

La rencontre avec les autres participants au projet ainsi que les reportages tournés ont été très enrichissants. Le défi était grand, tant par les conditions professionnelles auxquelles on était confronté que par la barrière de la langue. PHOTO BRIGITTE RETOUT DSC_0310

Le défi pour moi était de me faire comprendre aussi bien en anglais qu’en espagnol. En effet, les quelques notions que j’avais m’ont grandement servi autant pour les reportages lorsque j’étais au poste de réalisateur ou à la perche et au cadre, que pour le relationnel lorsque nous nous retrouvions en fin de journée.

Quant aux reportages, j’ai trouvé très intéressant cette réactivité qu’ont eu les belges pour trouver des propositions pour faire face à la crise. Notamment pour leurs concepts innovant de « repair café » (une solution de réponse face à la surconsommation en proposant à leurs clients de faire réparer ou de réparer eux-mêmes de vieux objets), de « Récréart » (l’idée est recréer des vêtements à partir de vieux vêtements récupérés), « Lavoisier » (un système de troc où l’on peut changer des objets) ou « Arpaij » (qui est un restaurant pas trop cher qui tourne essentiellement avec des apprentis cuisiniers). Ces nombreuses idées d’insertion sont autant d’idées à prendre pour faire face à la crise.

Le reportage qui m’a le plus touché, c’est « Arpaij » car j’ai vraiment t au cœur de l’action. J’ai pu travailler en immersion totale dans une cuisine professionnelle avec les autres cuisiniers. J’ai participer au plats que j’ai pu déguster à la fin du service et j’ai pu observer leurs préparations. Il s’agissait de plats atypiques de Bruxelles, parmi les incontournables.

PHOTO BRIGITTE RETOUT DSC_0677 Au niveau artistique, Bruxelles semble très engagé culturellement. Les événements artistiques que j’ai trouvé novateurs, c’est le « Kino » (il s’agit d’un événement de projection de films libres et muets accompagnés par un orchestre de musique et de chants interconnectés avec d’autres villes ou pays) et « Bouillon Kube » (comme un clin d’œil à bouillon de culture, une sorte d’équivalent plus petit que le 6B à Saint-Denis, un embrassement d’activités artistiques dans un ancien monastère, malheureusement éphémère car bientôt ce lieu va être rasé).

Je trouve que Bruxelles est une ville « haute en couleurs » et instructive en termes d’évolution, de sociabilité et de potentiel et ça me donne envie d’y retourner…

Pascal CARUGE Texte de Pascal CARUGE (France – Saint-Denis)

(c) 2013 Photos Brigitte RETOUT

commentaires
  1. Bien interessant, Pascal!
    On attend donc Zoumana, Fatima et Irvin

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